Difficile de définir avec précision l’attitude de la vice-procureur de Brest à propos du tilde.
Car cette dame, avec un aplomb incroyable, a fait passer un courrier demandant aux maires de sa juridiction de lui signaler tout parent souhaitant appeler son enfant d’un prénom doté – mallozh Doue! – d’un… tilde!
Visiblement, l’arrêt de la cour de cassation, qui a autorisé les parents du petit Fañch, après deux ans de combat, à écrire le prénom de leur enfant selon la graphie bretonne, lui est resté en travers de la gorge.
D’où ce courrier, qui laisse plutôt songeur sur cette fameuse séparation des pouvoirs – exécutif, législatif, judiciaire – dont il nous est rebattu les oreilles depuis des lustres.
Visiblement, du tilde, la vice-procureur de Brest n’en a pas entendu parler.
Nous laisse aussi songeur ce qui s’apparente purement et simplement à de la délation, et, à Pour la Bretagne, nous demandons aux maires bretons de ne pas suivre cette injonction hors de propos et surtout porteuse d’une idéologie plutôt nauséabonde.
Et puis, tiens, nous demandons aussi à ce que les pouvoirs publics autorisent une bonne fois pour toutes les signes diacritiques, tel le ñ. Cela éviterait à Madame la vice-procureur de Brest de perdre son temps en pondant des courriers grotesques, humiliants, et dangereux pour la pérennité d’une saine vie démocratique.
Michel LE TALLEC
By Pouffier Cornic
Honte à cette fonctionnaire, pokez droch plac’h !!! Avel fall !
By Alain ZAGO
Voilà une bonne pierre dans le jardin de la justice jacobine
By Lefevre
Il faut être fier de sa région vive les bretons