Le Brexit et la Bretagne.
La Commission Européenne avait choisi les ports de Zeebrugge, Anvers et Rotterdam comme destination des liaisons maritimes entre l’Irlande et l’UE, projetées en cas de Brexit dur.
Une décision incroyable quand on connaît la proximité entre l’Irlande et les ports bretons qui, il est vrai, restent sous-équipés et mal connectés du fait de politiques hexagonales inconséquentes et d’une absence désespérante d’ambition chez les décideurs bretons.
Suite à l’intervention de députés européens, la commission Transports du Parlement Européen avait finalement voté en janvier l’intégration de ports bretons dans le dispositif. Ainsi Brest, Roscoff et Saint Nazaire revenaient dans le jeu. Donc la Bretagne pouvait espérer avoir là une occasion de relancer son développement portuaire.
Mais, comme on le sait, l’UE n’est pas dirigée par son Parlement. Et ce sont toujours les États qui ont le dernier mot sur ce genre de dossier. Et, comme c’était à craindre, la négociation entre les gouvernements et la Commission européenne a tourné au désavantage des Bretons. Le deal passé entre les Pays-Bas, la Belgique et la France vise à ne garder que le port françai du Havre. Dont dont l’ancien maire est Edouard Philippe, Premier Ministre. Ainsi que les ports français de Calais et de Dunkerque dans le dispositif. Tout cela au détriment de la Bretagne et de son développement économique !
Que font les élus bretons face à cette nouvelle trahison des intérêts maritimes de la Bretagne par l’État parisien ?
Pour la Bretagne ! Breizh war-raok ! souhaite un véritable plan de développement des ports maritimes bretons.