Visiblement, la langue bretonne continue de donner des boutons aux responsables de l’Education Nationale. Bien sûr, les attaques ne sont plus frontales comme elles l’étaient encore il y a quelques décennies, mais bien plus sournoises, et donc potentiellement plus dangereuses !
Une circulaire vient en effet de modifier les conditions d’au breton dans les écoles primaires du Finistère, et ce dès la rentrée prochaine. Jusqu’à présent en effet, les petits élèves du cycle deux et cycle trois (CP à CM2) de ces écoles (1) bénéficiaient d’une sensibilisation au breton d’une heure par semaine, dispensés par quatre associations, Mervent, Sked, KLT et An Oaled.
Le breton battu en brèche.
Mais cette timide ouverture à la langue risque d’être sérieusement battue en brèche par la circulaire en question, qui introduit l’apprentissage d’une langue étrangère – en l’occurence l’anglais – et ce en concurrence avec le breton. En clair, les parents, et partant, les écoles concernées, devront faire le choix entre la langue du pays et la langue de Shakespeare.
Impossible de prendre les deux, comme c’était encore le cas lors des précédentes années scolaires. Les parents feront le choix qu’ils estiment nécessaires pour leurs enfants, et, bien évidemment, il ne nous appartient pas, à Pour la Bretagne, d’intervenir dans ce débat purement familial.
En revanche, nous voulons dénoncer cette basse manoeuvre qui vise à mettre le breton en concurrence avec une langue dotée d’un fort potentiel d’attraction, pour des raisons qu’il n’est pas nécessaire de développer.
Nous demandons donc que le breton retrouve toute sa place dans le schéma qui avait cours jusqu’à présent, sans obligation de choix, et dénonçons par ailleurs ces continuelles manœuvres envers la langue de notre pays. Nous apportons également notre soutien à la quarantaine de salariés des associations d’enseignement, qui risquent de voir leurs emplois menacés si la circulaire en question est effectivement mise en oeuvre.
Michel LE TALLEC
(1) : 110 écoles publiques sur 75 communes du département, pour environ 8 000 enfants concernés, soit environ 15% des effectifs, et hors écoles bilingues. Le financement de ces cours d’initiation est fait à hauteur de 50% par le Conseil départemental du Finistère, 33% par les communes, le reste par le Conseil régional de Bretagne.
FR3 Breizh : DIBAB AR GALLEG
Abaoe meur a sizhun n’eus tamm brezhoneg ebet ken war gwagennoù Frañs 3. Ur gemenadenn zo bet embannet gant renerezh “France télévision” d’ar 24 a viz Ebrel, c’hoant gantañ moarvat da respont d’ar goulennoù savet gant kalz a dud, sellerien anezho, na gomprenent ket perak ne c’hellent ket klevout o yezh ken en télé. Hervez ar renerezh ez eus bet ehanet skignañ an holl vagazinoù produet gant France 3, ar re e brezhoneg e o zouez. Abegoù surentez yec’hed a zo kaoz d’ar chenchamantoù-mañ. Mat.
Dav eo deomp laret memestra en deus lakaet ar renerezh tost 5 sinzunvezh araok displegañ d’ar sellerien vrezhonek (a bae an taoz skinwel evel an holl) perak e oa aet diwar wel ha diwar glev o abadennoù muiañ-karet. Gwall skañv eo an emzalc’h-mañ evidomp e Breizh War-Raok, pe gwasoc’h c’hoazh dismegañsus.
Met deomp pelloc’h. hervez ar gemenadenn ne dalvezh ket an dra-mañ eo chomet a-sav engouestl France3 evit ar brezhoneg. Hag int da venegiñ traoù e brezhoneg a c’heller sellet outo dre lec’hienn internet ar chadenn : tresadennoù bev evit ar vugale pe adskignadennoù darvoudoù bras e-giz gouel ar etrekeltiek an Oriant pe ar cyber fest-noz.
Bezomp sklaer, e Breizh War-Raok n’omp ket tud diwar lec’h ha ne nac’homp ket ar kinnigoù degaset gant ar rouedad. Mat eo deomp an intrudu-mañ eta. Un dra memestra ha n’eo ket un draig, perak bezañ dibabet lemel kuit ar brezhoneg eus ar chadenn ha derc’hell ar galleg ? Gant gerioù all perak n’eus ket bet dibabet plediñ en un doare kempouez gant an div yezh ? E Breizh War-Raok e sonj deomp emañ ar respont er goulenn. Embann a reomp en-dro en un doare sklaer eo pase poent deomp ni Bretoned sevel ur gwir chadenn skinwel e brezhoneg gant ur gwir blas evit ar brezhoneg. Ur plas da vat ha ne vo ket krennet diouzh stultennoù tud ‘zo e Pariz pe enkadennoù a bep seurt, yec’hed pe troù all.
Michel Le Tallec
Pour que vivent nos langues, à Paris le 30 Novembre
Pour que vivent nos langues.
Le mouvement Pour la Bretagne apporte son soutien à la manifestation “Pour que vivent nos langues”, organisée le 30 novembre à Paris.
D’une part pour dénoncer la condition faite aux langues régionales par l’état français malgré ses promesses. D’autre part pour demander la mise en place de politiques volontaristes en faveur du développement de l’enseignement des langues régionales.
Il y a urgence car ces langues sont menacées de disparaître à terme et nous nous devons de dénoncer l’hypocrisie des décideurs politiques tant à Paris que localement qui, tout en adoptant des postures bienveillantes, se gardent bien de mettre en place les politiques nécessaires.
Pour la Bretagne
le Président, André Lavanant
A l’initiative du Corse François Alfonsi et du Breton Paul Molac, une pétition circule. Pour la Bretagne soutient cette pétition et vous invite à la signer.
Des gwenneg pour Notre Dame … et pour la langue bretonne ?
Prest eo Rannvro Vreizh da bostañ arc’hant evit saveteiñ iliz-veur Notre Dame, hag evit hor yezh, pegement ?
Prest eo Prezidant Rannvro Vreizh da reiñ arc’hant evit adsevel iliz-veur Notre Dame !
Penaos’ta ? chom a rafe neuze ur gwenneg bennak er Rannvro ? souezhus eo ! peogwir bep wech ma vez goulennet arc’hant ouzhpenn gant ar c’hevredigezhioù evit saveteiñ ha diorren ar brezhoneg e vez respontet dezho ingal n’eus ket peadra, n’eus ket mui peadra : E gwirionez, ez eus arc’hant, evel just , nemet n’eo ket bet rakwelet morse d’e bostañ evit ar brezhoneg.
Et en français ci-dessous …
Élus de la Région : aucune considération pour la langue bretonne ?
Élus de la région Bretagne, que faites-vous ?
Le samedi 26 janvier 2019, les membres du Conseil Culturel de Bretagne devaient étudier le budget primitif 2019 de la Région.
La commission « politique linguistique » a particulièrement retenu l’attention de tous en proposant un avis catégorique :
« la réponse budgétaire proposée face à l’urgence de la situation est totalement inadaptée et inacceptable ».
Le mensuel L’Étudiant distingue les collèges Diwan
Encore une petite tape sur le bec de ceux qui auraient toujours quelques soucis avec le bilinguisme en milieu scolaire.
Le mensuel l’Étudiant, peu enclin au favoritisme ou au parti-pris dans ce domaine, vient de publier le palmarès 2018 des meilleurs collèges de Bretagne. Lire la suite
Minority Safepack Initiative pour nos langues : signez la pétition
Minority Safepack Initiative : pour l’adoption en Europe de lois contraignantes pour les langues et cultures des minorités autochtones.
Alors que la procédure de collectage des signatures pour soutenir l’initiative rencontre un grand succès notamment en Hongrie et en Roumanie.
Alors que le Pays Basque sud et l’Aragon viennent de se lancer dans le recueil de signatures avec une réussite certaine (plus de 11 000 signatures en quelques jours)
La Bretagne n’a toujours pas réussi à se mobiliser autour du projet. Lire la suite