Lettre à ceux qui ont renoncé à la Bretagne.
Lettre à ceux qui ont renoncé à la Bretagne, est une lettre, une simple lettre, longue il est vrai d’environ cent trente pages, mais il fallait au moins ça pour dire enfin leur fait aux élus et responsables bretons en charge des affaires du pays.
Le titre du dernier ouvrage d’Yvon Ollivier est suffisamment clair pour ne point avoir besoin de rentrer dans les explications superflues :
Il s’adresse à « ceux qui ont renoncé à la Bretagne ». Oui, il parle de ceux, hommes et femmes politiques de tous bords, Bretons de souche ou coeur, qui font semblant d’oeuvrer pour leur pays, mais qui, en réalité, ne font rien. Ou si peu. Un réquisitoire implacable, étayé, qui ne fera pas plaisir à beaucoup dans le milieu politico-breton, mais qui s’administre comme une thérapie salutaire.
Une purge, dirions-nous, pour reprendre un vocabulaire médical un peu passé de mode.
Une purge, oui, car il y a urgence, ne serait-ce que pour sauver nos langues, nos cultures et donner enfin à la Bretagne un véritable avenir
politique. Une grande partie du personnel politique breton actuel passe son temps à accepter des coquilles vides façonnées directement de Paris, sous couvert de décentralisation, laquelle n’est en réalité, que le faux nez du jacobinisme? Eh bien, changeons-le, ce personnel.
Assez de verbiage, des actes.
Et de l’engagement.
C’est à ce prix que la Bretagne pourra poursuivre son chemin.
Mais le temps presse.
Lettre à ceux qui ont renoncé à la Bretagne : une thérapie salutaire.
Michel LE TALLEC
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