Christophe Castaner, lors de la conférence de presse du Premier ministre, le 7 mai, a en effet annoncé que l’accès à la mer serait possible pour les populations vivant sur les côtes…
mais à condition que les maires en fassent la demande aux préfets et que ces derniers soient d’accord!
A Pour la Bretagne!, nous nous disions que c’était trop beau pour être vrai et que l’Etat jacobin avait bien vite cédé du terrain face à la récente mobilisation des populations et des élus côtiers.
L’accord du Préfet toujours nécessaire.
Non, non, non, il a simplement transféré la charge à ses représentants en région, ces fameux préfets dont le corps a été crée par Napoléon et qui a résisté depuis deux siècles à tous les changements politiques.
Et attention! L’accord ou le refus des préfets aux demandes seront conditionnés par la présentation règlementaire d’un document faisant état des mesures mises en place par les maires en matière de sécurité sanitaire. Ce qui, en soit, est tout à fait normal, la lutte contre le virus étant une évidente priorité.
Mais, à Pour la Bretagne !, nous nous posons la question: sur quels critères va être pris la décision d’ouvrir ou de laisser fermé une plage ?
Des critères de terrain, que les maires connaissent mieux que quiconque, ou des injonctions préfectorales? Les maires auront ils assez de poids face à des préfets, lesquels sont tous en ligne directe avec le pouvoir à Paris? Au final, qui tranchera?
Sans doute destiné à calmer le sentiment d’injustice et d’incompréhension qui commençait à monter au sein des populations côtières, ce changement d’attitude de l’Etat jacobin montre qu’il est toujours bien ancré dans ses positions.
Nous ne pouvons plus tout contrôler depuis Paris? Nos préfets vont s’en charger.
Vigilance et soutiens aux maire :
A Pour la Bretagne !, nous invitons donc tous les Bretonnes et Bretons à rester vigilants sur ce qui va se passer le 11 mai et à apporter leurs soutiens aux maires qui souhaiteraient entamer une démarche d’accès aux plages et aux rivages.
Michel LE TALLEC