Hollande interpellé sur le sort de Oier Gomez et des prisonniers politiques basques

Hollande interpellé sur le sort de Oier Gomez et des prisonniers politiques basques

A l’occasion de la venue de François Hollande à Guingamp dans le cadre d’une visite privée ce 21 avril, des organisations politiques bretonnes (Skoazell Vreizh, UDB, Gauche Indépendantiste, MBP) souhaitent attirer son attention sur le sort d’un détenu politique Basque : Oier Gomez dont le pronostic vital est engagé.

Actuellement incarcéré à Paris, les médecins prônent une suspension de peine. Atteint d’un cancer, son espérance de vie est de six mois. La décision pour cette suspension est attendue lundi.

Nous avons pris bonne note des regrets exprimés par Jean-Jacques Urvoas concernant le manque d’alternative à la détention.

Mr Hollande et Mr Urvoas qui arrivent en fin de mission ministérielle ou de mandat présidentiel doivent profiter de leurs dernières semaines à Paris pour œuvrer concrètement à la libération effective de Oier Gomez et de tous les détenus politiques basques malades.

La mise en place d’un processus de rapprochement des détenus liés à l’organisation politique basque ETA dont le désarmement est effectif depuis le 08 avril, serait un geste fort.

Cela pourrait concerner notamment  quatre femmes incarcérées au CPF de Rennes à près de 800 km de leurs familles contrairement aux préconisations des instances européennes. Cela serait un pas concret  en faveur de la paix dans le cadre de la nouvelle donne politique au Pays Basque.