Quand on prétexte l’urgence écologique

Quand on prétexte l’urgence écologique

Il est désolant que le gouvernement central emploie l’argument de l’urgence écologique pour justifier l’augmentation du prix des carburants.

Cette augmentation, due en bonne partie à l’augmentation des taxes, frappe en premier lieu les plus faibles, les populations rurales.

Elle touche ceux qui ne peuvent se déplacer qu’en voiture et qui se heurtent à une pénurie affligeante de transports en commun, …..

De vastes secteurs de la population sont eux-mêmes en première ligne pour subir les effets des politiques anti environnementales et antisociales imposées. Ces mesures sont improvisées par les grands décideurs économiques et politiques qui n’en subissent jamais les conséquences. Les citoyens se sentent incompris et doublement pénalisés.

Avec de telles mesures, on nous prépare l’arrivée de régimes autoritaires

Le gouvernement central ne paraît pas percevoir cette colère qui monte. A force de désespérer les populations, les différents gouvernements « libéraux » de France, des pays d’Europe ou d’ailleurs,… , nous préparent l’arrivée de régimes autoritaires et de l’obscurantisme. Les exemples ne manquent pas, on les voit pointer aux USA, au Brésil, en Turquie, Israël, Pologne, Italie, Hongrie,…

Face aux lobbies tout puissants du pétrole et du nucléaire, il est urgent de débattre sur l’avenir de nos territoires. Il est urgent d’’imposer une autre politique de développement régional, d’investir dans les mesures écologiques qui permettent d’organiser une transition à la fois efficace et acceptée par tous vers les transports doux et les énergies renouvelables.

Face à un pouvoir central inopérant, la Bretagne doit impérativement porter un projet ambitieux dans ce domaine.

Per Martolod