Un objectif : assurer aux bretons le meilleur accès possible aux besoins primaires comme celui de l’alimentation avec une exigence de qualité, de traçabilité.

La Bretagne agricole est une des régions les plus dynamiques et performantes d’Europe. Néanmoins, les agriculteurs sont frappés par une lourde crise économique à laquelle s’ajoute une remise en cause des pratiques et des modèles. Les consommateurs, plus sensibles au niveau de leur alimentation qu’ils associent  à leur santé, plus conscients des impacts environnementaux, exigent de la qualité et de la transparence. Le chantier est donc ouvert : il s’agit de recréer un lien de confiance entre ceux qui produisent et ceux qui consomment. Et le développement de cette « économie relationnelle » ne peut évidemment se concevoir qu’à l’échelle d’un territoire, plus agile qu’un état centralisé.

Programme - Se nourrir en Bretagne

Se nourrir : Assurer la souveraineté alimentaire

Ne pas se mettre en dépendance, avoir le choix de ses produits, et en maîtriser la qualité  et la distribution.

Nourrir le monde

La Bretagne doit aussi poursuivre sa vocation nourricière en offrant des produits de très bonne qualité.

Diversifier et développer les productions végétales : sarrazin, seigle, épeautre, lin, chanvre, légumes oubliés, …

Développer la mise en prairie et les productions animales de plein air et bios (porcs, volailles, bovins, …)

Prendre soin de la terre pour les générations futures

L’agriculteur n’est pas un entrepreneur comme les autres : il travaille le vivant, il nourrit ses voisins. Il prend soin de la terre pour prendre soin de l’autre, citoyen, consommateur.

Et nous croyons à la « biodiversité » des solutions.

Accompagner la transition de tous les agriculteurs désireux de se réorienter vers une agriculture de qualité, à dimension humaine avec limitation des substances chimiques.

Favoriser l’agro-écologie paysanne et les circuits courts

Protéger  et gérer le foncier agricole : remettre la qualité des terres, de l’environnement, des méthodes de production, des produits et des conditions de travail au cœur du projet agricole, contrôler la destination des terres rendues disponibles et les réserver prioritairement aux installations et reconversions bio plutôt qu’aux investisseurs agro-financio-industriels qui font main basse sur le marché des terres agricoles)

Améliorer le niveau de vie des agriculteurs

Mise en place d’une certification de nos produits de consommation traditionnels (démarche AOC, IGP, labels, bio…),

Réorienter l’export vers des productions innovantes et de qualité,

Organiser de véritables filières, complètes, solidaires, plus intégrées, capables de peser sur le marché,

Promouvoir mutualisation, synergies, travail en réseau, actions solidaires… aux plans local et régional.