L’Education Nationale Française est devenue un Etat dans l’Etat, incapable de se réformer et hostile à toutes les velléités courageuses de réforme. Une des voies possibles sera la voie de l’expérimentation régionalisée. La Bretagne conserve un des meilleurs rangs de réussite scolaire quel que soit le niveau, mais nous nous devons de faire mieux.
Gestion innovante de l’éducation
Au niveau de l’enseignement supérieur, une Bretagne dynamique et éclairée doit se doter d’une université de haut niveau attractive et innovante qui pourra être un des phares du continent européen. Une université de Bretagne doit être un outil d’émancipation pour la population bretonne, pour les jeunes et les futurs dirigeants de notre territoire, mais aussi un lieu d’émulation et un vecteur incontournable du développement.
Instituer la Bretagne comme la région d’accueil des chercheurs de haut niveau,
Valoriser l’apprentissage en alternance et former à l’initiative entrepreneuriale.
Désenclaver l’école et responsabiliser ses acteurs.
Instaurer une gestion décentralisée de l’Education Nationale avec adaptation des programmes aux spécificités bretonnes.
Intégrer un enseignement approfondi des arts (musique, danse, arts plastiques. Sport…) pour une véritable égalité des enfants à l’acquisition de la culture.
Mettre en place un conservatoire des techniques abandonnées notamment dans les pratiques artisanales et agricoles.
Gestion décentralisée pour l’enseignement bilingue
Promouvoir un enseignement intégré des langues (langue régionale, langue d’Etat, langue étrangère) et instaurer, sur la base du bilinguisme par immersion, un trilinguisme précoce dans tout le parcours éducatif.
Créer des licences d’enseignement bilingue.
Doter le territoire d’outil de transmission de la langue bretonne/gallaise (télévision, radios, journaux…)
Encourager l’usage du breton dans les services publics et les entreprises comme vecteur de différenciation et facteur de réussites dans les échanges économiques.
Promouvoir l’histoire de la Bretagne comme facteur de cohésion sociale
Nous ne devenons réellement nous même que lorsque nous savons d’où nous venons. 65% des Bretons ne connaissent pas l’histoire de leur pays (sondage de 2014). Or, y avoir accès est, outre un droit, un maillon essentiel pour construire son avenir. De plus, l’histoire bretonne est riche d’épopées, d’hommes et de femmes illustres qui ont le potentiel de rassembler les Bretons autour de leur histoire. Sans parler des trésors architecturaux, mégalithiques, maritimes, naturels… tout ceci a construit la culture du 21 siècle or l’école ne diffuse pas ce savoir et oublie les références du patrimoine breton.
Instituer des cours d’histoire de la Bretagne sur l’ensemble du cursus scolaire au même titre que l’histoire de France.
Formation continue sur le territoire
La transmission reste aussi un facteur de richesse et de cohésion sociale dans le tumulte des mutations.
La formation continue doit être un outil efficace et un levier économique.
Apporter une réponse aux problèmes de précarité sociale, et de mieux répondre aux besoins des entreprises en recherche de personnels qualifiés.
Gérer et contrôler l’intégralité fonds alloués à la formation continue et élaborer une véritable stratégie propre à la Bretagne en la matière.
Améliorer l’accès des actifs à la formation et à la qualification.